Édito de Michel Vivant

Voici le site de l'association du Master 2 Droit des créations immatérielles. Beaucoup en avaient rêvé !

Il était temps puisque, après vingt années, le DEA, emporté par le vent des réformes, est devenu "Master". Sous le signe du changement, la continuité est assurée et la bannière des créations immatérielles continuera à flotter !

Mais c'est l'occasion sans doute de s'arrêter un instant sur une formation exceptionnelle qui avec près de 500 diplômés, plus de 30 docteurs, une vingtaine de maîtres de conférences a irrigué le monde de la recherche comme le monde professionnel avec avocats, conseils (conseils en propriété industrielle, consultants multimédia,...), juristes d'entreprise (dans les secteurs les plus porteurs : de l'édition à la pharmacie en passant par les nouvelles technologies), sans oublier les juristes de la SACEM ou de l'Agence de sécurité des produits de santé ni encore ces jeunes juristes venus d'une quarantaine de pays aussi différents que l'Allemagne, l'Australie, le Brésil, le Cameroun, le Canada, la Colombie, le Japon, le Maroc, la Lituanie, la Russie, le Sénégal, la Syrie, le Vietnam et repartis chez eux occuper les fonctions les plus diverses.

C'est que, si le Master 2 Créations Immatérielles, appuyé sur l'ERCIM (Equipe de Recherche Créations immatérielles et Droit), a toujours prétendu "penser le droit de la pensée" (et non point être on ne sait quel conservatoire figé), il s'est toujours efforcé, dans cet esprit, d'être également proche des réalités et soucieux de la pratique. Il n'est pas de (vrai) bon théoricien qui ignore les questions pratiques. Il n'est pas de (vrai) bon praticien qui soit incapable de prendre du recul. Celui qui sort du Master doit être à même de s'interroger sur la mondialisation de la propriété intellectuelle, de répondre à une consultation relative à un jeu vidéo, de rédiger une clause de confidentialité ou de disserter sur le brevet et la vie !

La qualité est un choix.

Ni le Ministère qui saluait cette formation comme "novatrice", ni ceux qui, depuis des années, ont choisis d'accueillir les jeunes diplômés et expriment souvent avec force leur satisfaction, ne s'y sont trompés.

 

Michel Vivant

Fondateur du Master 2 Création Immatérielles
Membre d'Honneur de l'association

Fondateur de l'ERCIM

 

 

 

 

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